• Depuis le 30 janvier et jusqu'au 8 février, le temple Siva Soupramanien du Petit Bazar à Saint-André (dans l'est de l'île) célèbre la fête du Taï Poussam, en hommage au Dieu Mourouga.

    Dimanche prochain, une grande procession clôturera les festivités religieuses : 500 pénitents et 25 000 fidèles sont attendus.

    Vendredi, en fin d'après-midi, Gurukkal Natarajan Thangappan, officiant originaire de Madras a procédé au Vastou Santhi ou cérémonie de purification du temple et des objets de culte.

    Le temple a été rénové en 2008.

    Chaque jour, jusqu'au 8 février, des "abishégames" (bains sacrés offerts à la divinité), des "pûjas" (cérémonies), auront lieu à partir de 14 h 15. Des prières et des mantras seront récités.

    Chaque soir, à l'issue des prières, 3000 repas seront servis. Le dernier jour de la fête du Tai-Poussam, 500 kg de riz seront cuisinés.

    Mais qui est Mourouga ??

    Il est le frère du Dieu Ganesh et le fils du Dieu Shiva. C'est le chef des armées célestes, la divinité de la jeunesse et de la guerre. Il est monté sur un paon, destructeur de serpents et brandit le "Vel", lance dont les trois parties (tige, partie large du fer et pointe) sont la puissance, l'intelligence et la victoire.

    Le fils de Shiva est aussi appelé Soupramanien ou Subramania.

    C'est pour obtenir sa grâce que les pénitents porteront du lait, des noix de coco et des arches de bambou ornées de fleurs et de plumes de paon (Cavadee) sur leurs épaules.

    Cela se passera dimanche 8 février.

    La procession partira de la Rivière du Mât, traversera le centre de Saint-André pour arriver au temple.

    C'est sur plusieurs kilomètres que les pénitents porteront leurs offrandes comme des fardeaux, pieds nus malgré la chaleur.
    Certains auront les joues ou d'autres parties du corps transpercées de fines aiguilles en argent.

    Selon la légende, Idumban, l'orgueilleux, a escaladé le mont Kaïlash afin d'en ramener les pics de deux montagnes voisines, sur les conseils du sage Agattiyar.

    Transformé en petit garçon, Mourouga s'est caché sur un des sommets pour en alourdir la charge. Idumban a affronté Mourouga avant de mourir. Mais le Dieu de la jeunesse lui a redonné vie. Depuis, il se dit que tous ceux qui portent le Cavadee jusqu'au temple obtiennent les grâces divines.




                   Le Dieu Mourouga (photo Internet)




    Nous avons prévu d'être à Saint-André dimanche prochain. J'espère pouvoir faire un maximum de photos pour vous faire partager les moments forts de cette procession.

    Bonne journée.....

    A bientôt.....



     
                                     Fin de journée sur Saint-Denis

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  • Encore quelques photos de cette jolie fête du Dipavali au Parc du Colosse à Saint-André




    Ici, à la Réunion, comme là-bas en Inde d'où sont arrivés leurs ancêtres, les tamouls allument des lampes, symboles de vie......




    Ils nettoient leurs demeures pour chasser l'infortune et revêtent des vêtements neufs, pour rompre avec le passé.....




    Pleins d'espoirs de réussite et de prospérité......




    Ils distribuent des sucreries comme on partage la joie......




    Le Dipavali est une tradition qui a longtemps été perdue......




    Il était célébré dans les foyers, en famille, de manière "confidentielle".....




    Puis il a commencé à revivre......




    et depuis deux décennies, il est fêté publiquement chaque année....




    avec des manifestations de liesse, des danseurs.......




    des défilés de chars fleuris......



    C'est sur cette image que je vous quitte pour aujourd'hui.....


    Bonne journée à vous et à bientôt pour terminer ensemble le Dipavali 2008....




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  • On fait brûler de l’encens et du bois de santal à la fenêtre des chambres et on se retrouve autour d’un bon repas avec des amis.






    Ensuite, afin de symboliser la Lumière universelle, la Connaissance, la Tolérance et la Paix, les Indiens défilent dans les rues qu’ils illuminent grâce à des lampes à huile ou des lampes électriques.





    Pour cette grande parade, les femmes revêtent leur sari le plus coloré ou leur plus belle tenue punjabi, également portée par les hommes,





    tandis que les bijoux traditionnels en or ou les bangles, joncs en plastique, en métal ou en argile colorés, ornent leur visage, leur cou ou leurs mains.





    Les enfants, maquillés selon la tradition, participent aussi à la fête en défilant sur des chars alors que des musiciens jouent des diverses percussions indiennes comme le dholak, le daim ou le tabla.





    Une légende issue de la mythologie hindoue serait à l’origine de ces six jours de rites festifs.





    Sita, la femme du prince Rama, exilé pendant 14 ans dans la forêt des ténèbres, est enlevée par Ravana, le démon de Lanka.





    Mais, grâce à l’armée des singes menée par Hanuman, Rama délivre son épouse dont il fête le retour dans sa ville natale à Ayodhya en allumant des rangées de lampes sur le routes du retour.





    Le Dipavali symbolise donc la victoire du Bien sur le Mal, de la Lumière sur les Ténèbres, de la Connaissance sur l’Ignorance.






    A très vite, pour continuer notre "voyage" avec la communauté tamoule et la Fête des Lumières......

    Je vous souhaite une bonne journée.....

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  • Le 26 octobre, le Dipavali était fêté au Parc du Colosse à Saint-André......

    Explosion de couleurs, gentillesse des Indiens que nous pouvons photographier sans problème, beauté des costumes, des chars fleuris......

    Pour moi qui aime particulièrement la culture de la communauté indienne de la Réunion, ce n'était que du bonheur......



    Le mot DIPAVALI vient de : DIPA qui signifie "lampe" et de AVALIE qui signifie "rangée de lumière".




    Le Dipavili est une fête nationale religieuse Hindou qui célèbre la nouvelle année.





    Le Dipavili, que l’on écrit également Deepavali, Divali ou Diwali, vient du mot " Deebam " qui signifie " Lumières " en sanskrit.





    L’ensemble des Indiens répartis dans le Monde participe donc à cette "fête de la lumière" qui est fixée à la 14ème lune avant l’Amavasti -la nouvelle lune-.





    Pour beaucoup de familles des D.O.M. d’origine indienne, la fête des lumières est l’occasion de décorer leur maison avec des bougies, des lampes à huiles en terre, des guirlandes de feuilles de manguiers.








    Selon une croyance populaire indienne, celui qui participera à cinq des six journées de ces célébrations ne mourra pas de mort violente, en vertu d’une promesse du Dieu Ydama, souverain des enfers.





     





    La Fête n'est pas finie........A bientôt......



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  •  







    En 1989, une équipe de "fous" organise une traversée complète de l'île en une seule traite. 500 coureurs ou marcheurs relèveront le défi.

    "La Marche des Cimes" est née ! 100 km de sentiers à travers les cirques et autres paysages de l'île, 6 000 m de dénivelé positif à réaliser en moins de 55 heures.

    Au fil des années, cette "Marche" a évolué pour devenir le Grand Raid.


    Le Grand Raid est surnommé la Diagonale des fous en raison de sa dureté. Il a la réputation d'être l'une des courses de montagne les plus difficiles au monde. 

    En effet, il faut être fou pour traverser l'île en diagonale, du sud au nord, en traversant les trois cirques (Cilaos, Mafate, Salazie) et quelques-uns de sites les plus difficiles d'accès de la Réunion, pour un dénivelé positif de 9000 m (équivalent de 25 tours Eiffel) et sur une distance totale de 150 km.

    Le Grand Raid, c'est l'équivalent de 8 marathons classiques !

    Les coureurs devront traverser cinq crêtes avoisinant les 2000 m d'altitude (point culminant de la course 2411 m). Ils côtoieront le Piton de la Fournaise (le volcan), emprunteront les sentiers des crêtes des cirques de Cilaos et Mafate et bien d'autres lieux mythiques de l'île.

    L'édition 2008 rassemble plus de 2500 concurrents.


    19 nationalités seront représentées (nationalité française comprise). La Suisse, l’Allemagne et la Belgique sont les trois pays qui amènent le plus de concurrents étrangers. Cette édition est marquée par une augmentation du nombre d’inscriptions par équipe.

    Le départ du Grand Raid a eu lieu à Saint-Philippe (à Cap Méchant) cette nuit à 00.00.00 h. L’ancien cycliste professionnel Laurent Jalabert est l'un des participants de marque. Les compétiteurs les plus rapides devraient arriver à Saint-Denis, au stade de la Redoute dès vendredi soir. Les autres ont jusqu'à dimanche soir pour y arriver (temps maximum autorisé 63 h). 

    N'oublions pas le Semi Raid (66 km entre Cilaos et Saint-Denis).
    900 participants sont inscrits.

    À l’ombre de son grand frère, le “Semi” s’est taillé au fil des années une place de choix. Il est devenu en terme de fréquentation la deuxième course de l’année à la Réunion. Il a ses amateurs, ses spécialistes qui ne souhaitent pas faire le Grand Raid. Et puis il a ses coureurs qui s’offrent un test avant de tenter leur chance l’année prochaine sur la grande Diagonale.

    Les coureurs du "Semi" sont partis de Cilaos à 4h du matin. Le parcours est quasiment identique à celui du Grand Raid, à l’exception de la boucle dans Mafate (Grand Place les Bas, Ilet à Bourse, Ilet à Malheur, Aurère). Après Roche-Plate, les semi-raideurs rejoindront Grand Place les Hauts, Cayenne puis Deux Bras via la Porte.




          

    Remise des dossards au stade de la Redoute mercredi 22......



     


    Bonne journée......


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